M'aventura Veduta - épisode 1
Tout a commencé en juillet dernier, par un petit message de Pauline, via Canalblog, interpelée par un billet édité dans mes Traboules en 2010 sur le mystère de Terra. Nous avons donc échangé nos histoires en vrais amateurs (dans le joli sens de curieux ou de connaisseur, au XVIIe siècle).
Puis, pour la 112e d’Olivia, Des mots, une histoire, j’ai osé griffonner quelques réflexions sur la Biennale d’art contemporain.
Et tout s’est accéléré.
Valentyne est alors tombée par hasard sur l’info d’un concours de nouvelles organisé par Veduta/Télérama : racontez-nous votre Histoire de l’Art en 2013 signes. Elle s’est empressée de me communiquer le lien dans un de ses commentaires !
Sans prendre le temps de trop y réfléchir, j’ai écrit mon texte et l’ai envoyé. Le Jury délibèrera mi novembre. Les 10 meilleures nouvelles seront mises en scène par Christian Schiaretti, directeur du TNP, lors d’une soirée à la Sucrière, et 3 seront publiées dans le Télérama du 4 décembre. Je tiens à préciser que ma nouvelle n'a aucune mesure avec celle de notre Copinette-Lauréate, Miss Aspho !
En retour, j’ai été invitée au vernissage de l’exposition Résonance/Veduta. Ainsi, j’ai eu le plaisir de rencontrer Maria-Anne Privat-Savigny, Conservateur en chef du patrimoine et Directeur des musées Gadagne (musée d’histoire de Lyon et musée des marionnettes du monde) dont j’entendais beaucoup parler. Mais pas que… car des gens de la Duchère très impliqués dans le projet Veduta http://www.biennaledelyon.com/fr/edition-2013/veduta/y étaient aussi avec Abdelkader Damani, directeur du projet Veduta. Il y avait Pauline et son mari. Je me suis doutée que c’étaient eux, mais vous me connaissez, je ne suis pas allée à leur rencontre…
Le 12/10, Pauline m’avait donnez rendez-vous pour faire une visite guidée de son quartier rénové. Il pleuvait des cordes. Je n’ai pas eu le courage de marcher sous la pluie mais je l’ai rencontrée avec son mari et les deux médiateurs de Veduta et des musées Gadagne.
Et j’y retournerai pour les entendre parler de l’œuvre que l’artiste Claudio Parmiggiani a souhaité enfouir dans les jardins du Musée des Beaux Arts (sous le gros tilleul, m’a-t-on précisé).
L’enquête sur une œuvre disparue de Claudio Parmiggiani (Terra, 1989, collection Musée d’art contemporain de Lyon) est le point de départ de tous les récits pour une histoire de l’art peu commune, à la fois vraie et imaginaire. Une histoire racontée par les Amateurs de la Duchère, quartier des hauteurs de Lyon, et restituée dans une montée d’escalier transformée en Maisonveduta. (cf le guide Veduta).
Je me suis prise au jeu ! J’irai à la Sucrière et je me raconterai des histoires, mes histoires, imaginées juste en regardant les œuvres insolites de ces jeunes artistes. Désormais je chercherai à comprendre plutôt que de penser négativement… Désormais, je m’efforcerai de participer au dialogue poétique inédit de ces Amateurs passionnés et passionnants.
Photo de Roe Ethridge (clic pour accéder à sa galerie de la Biennale)