De l'or, de l'or...
image du Net
Encore une nouveauté lyonnaise… (que je croyais...) Moi, vous me connaissez, je farfouille partout pour ma blog’Actualité.
La culture du safran se développe autour de Lyon. (cf Mag2lyon n° 40)
Aïïïe carrrramba-mille boudins, j’entends Antiblues qui parle dans sa barbe : «c’est pas une référence Mag2lyon»… Rhôôô… Moi, je’m prononce pas. Je’m contente de citer mes sources… Pas de procès avec ce magazine yonnais !
Cette épice la plus rare au monde, originaire du Cachemire, vaut une fortune. Et forcément, elle attire…
A l’intérieur de la petite fleur violette, qui ressemble à un crocus, en écartant les pétales on découvre un pistil minuscule qui est ramassé à la main, comme la fleur de coton, entre mi-octobre et fin novembre.
Ce pistil choyé vaut entre 30 et 40 000 euros le kilo ! L’or rouge. Cette épice est utilisée en cuisine, en médecine et même pour mourir (à hautes doses).
Une famille de Pollionnay, dans les Monts du Lyonnais, en fait la culture. Et la petite entreprise est devenue (plus que) prospère ! Mais, faut pas croire ce que disent les journaux…En bonne cultivatrice, elle crie haut et fort que cet or rouge est loin d’être une mine… d’or jaune !
La dame futée fabrique aussi des sirops et des confitures et organise des visites de sa safranière. Vive la diversification ! Un revenu d'appoint ça fait du bien...
Mais je ne la crois pas car ils sont une dizaine de safran-cultivateurs dans le Rhône… et même des viticulteurs ! Pour une diversification elle est de luxe !
Une dizaine de kilos serait récoltée en France, de bien meilleure qualité que celle importée d’Iran, ce qui justifie la différence de prix ! En fait, pour être tout à fait honnête, la culture du safran est compliquée. La plante est très sensible et la récolte n'est jamais assurée.
Quand on pose la question de la concurrence au viticulteur de Létra, il répond : «Je fais partie d’une association de safraniers où on prône la confraternité. Mais la vérité, c’est qu’on risque de se saborder si on est trop de producteurs.» Ben voyons ! C’est bien une réponse de paysan, ça !
Dernière minute ! et voilà que chez M. G.. j’apprends qu’y en a plein le Quercy de cette plante fascinante ! et dans la Drôme
et chez vous ???