un vieux souvenir du temps des Traboules de Plume
Limbes lumineuses
Henri MICHAUX
Commentaires sur La poésie du jeudi avec Asphodèle
- Antiblues, j'ai été un peu prise au dépourvu
car la bise était venue 
et j'avais programmé ce poème photographié il y a des années
Tu crois qu'on peut s'en servir de ce mot "nouveau" pour des connexions internet ?
Des fois, la poésie y'a pas besoin de tout comprendre, faut écouter sa musique, imaginer...
Célestine va bien nous aider à décrypter
Gros bisous (fait meilleur ici)
A noter que Michaux était un précurseur de la réforme car je crois, même si ça se discute, que limbes est un nom masculin pluriel. Grosses bises ma So.
) ! Michaux déjà est un poète compliqué, qui s'est longtemps considéré comme un raté (et qui a de fait raté ce que les bonne gens appellent une vie sociale). Malgré sa révolte (contre ses origines -la Belgique-, ses parents qui lui ont coupé les vivres très vite, il file à Paris où sa rencontre avec Jules Supervielle va être déterminante pour la suite. Après, je sais qu'il a pu vivre (vers 50 ans) et écrire (sachant qu'il n'était doué que pour cela)... Il était croyant aussi. Alors sans être sûre de rien, ici je dirais que tout est dans le titre et que les choses apparaissent et disparaissent comme elles étaient venues, que l'âme "s'anastamose" comme elle peut à la réalité de ce monde... Mais ce n'est que mon humble avis ! Attendons Céléstine qui en sait sûrement davantage sur ce Monsieur ! Bises avec un flocon de neige déjà fondu ! Trop chouette !
Ce qui me pose problème c'est le féminin singulier des adjectifs auréolée, libérée, enchaînée etc... cela ne peut donc se rapporter au titre Limbes lumineuses que Michaux considère comme féminin pluriel ( Eeguab a raison c'est masculin mais peu importe) ni au poète lui-même, donc peut-être parle-t-il, comme Asphodèle le suggère, de son âme.
En tout cas, c'est un beau choix, Soène.
Non à vrai dire, mes lumières ne vous seront pas d'un grand secours. C'est tellement abscons que c'en est incompréhensible. Enfin pour moi, je ne comprends rien. Alors vous me direz que dans la poésie, ce n'est pas important de comprendre, ce qui compte c'est l'émotion. C'est là qu'est l'os: ce texte ne me provoque pas d'émotion.
Pas le moindre sourire ni la moindre larmichette.
Bisous à tous
¸¸.•*¨*• ☆
- Heureusement que ClaudiaLucia est passée par là, Célestine
On ne peut pas être bon partout
Moi non plus, ce poème ne me fait aucun effet
C'est l'histoire de ce tableau noir, blanchi de poésies, qui m'émeut.
Presque chaque semaine, les passants jouent le jeu et prennent le temps d'écrire un poème.
Moi, je me suis toujours contentée de faire des photos...
Bon we et gros bisous
Alors d'abord le titre peut faire penser à ces états limites entre enfer et paradis, ce peut être aussi le bord lumineux du disque d'un astre, ensuite anastomose peut faire penser à autre chose que ce que décrit Célestine et en microscopie électronique, au fait on ne peut plus distinguer la limite entre le réticulum endoplasmique et la membrane externe du noyau. Mais frappant du maillet le front de l'opposant faire clairement entendre la notion de punition. Enfin donc toujours ce problème de limite, ce halo au delà duquel quelque chose rayonne. Quand au problème du féminin, visiblement (par rapport) au titre, Michaux devait penser, comme moi, que limbe était du féminin.
Voilà tout ce que je peux dire, en plus du fait que j'aime bien ce poème qui nous fait au moins nous creuser les méninges.
Bisous Soène aux mots creusant !
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Pour le reste, qui veut bien me faire une version sous-titrée ???