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Soène aux mots passant
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16 février 2014

Billie

Billie

de Anna Gavalda

 

Je n'ai pas voulu relire le billet de Valentyne depuis qu'elle m'a offert ce livre, pour ne pas être influencée, mais  elle l'avait aimé. Ce billet était préparé à l'avance et quand j'ai cherché le billet chez La Jument verte, je ne l'ai pas retrouvé because Valentyne n'en a pas fait ! Il a fallu donc que je modifie un petit peu le mien.

J’avais vu des piles de ce livre partout sur les tables des librairies. Et la couverture m’intriguait. Comme Valentyne ! Une histoire d’âne ? Pas du tout. Mais si ! Un lien avec le caractère "bourriquet" de l’héroïne ? Peut-être… Sûrement ! En relisant quelques passages, bon sang mais c'est bien sûr, c'est en rapport avec le Boubou des Cévennes, le petit âne qui les accompagnaient pour la rando (page 185) !

 

Billie comme Billie Jean, la fille de Michael Jackson, pour la "culture basse", Billie comme Billie Holiday, pour la "culture haute". (cf Arnaud Viviant www.regards.fr)

Idem pour son meilleur ami -voire plus- (il faut relire le livre pour bien le comprendre conseille A. Viviant Ah ! non, merci !), Franck Mumu pour la culture basse, et Franck Muller pour la culture haute.

Billie vit une enfance douloureuse dans une famille pauvre, habite dans une caravane. Sa mère est partie, sa belle-mère ne la supporte pas. Elle n’aime pas l’école mais elle est intelligente, pleine de bon sens, courageuse et libre. Elle ne lâche jamais rien dans le pire comme dans le meilleur.

Une amitié va naître, grandir et se transformer jusqu’à l’amour fou, avec Franck, son camarade d'école, timide, solitaire et bien plus cultivé, à cause ou grâce à une scène de "On ne badine pas avec l’Amour" de Musset qu’ils doivent jouer en classe, "en mode Camille et Perdican".

 

Dès qu’ils ont pu échapper à leur milieu "quart-monde" (c'est le Prof de géo qui lui a expliqué) de l’enfance, ils montent à Paris, la "ville doudou", et même si elle les critique, ils deviennent des petits bobos comme les Parisiens : "Oh oui, que c’est bon d’être aussi cons que les Parisiens !". Avant cette "consécration", cette revanche sur la vie, Billie et Franck se sont perdus de vue, lui pour ses études, elle qui était déboussolée sans sa présence, pour ne plus repasser par la "case enfer". Du coup, elle a fait les 400 coups pour gagner un peu d'argent, a touché à tout, jusqu'au pire. Mais Franck, même loin, a toujours un oeil attentif sans qu'elle le sache vraiment.

Un jour, le Hasard a décidé enfin de leur sourire. Ils sont à nouveau réunis pour le meilleur. C’est ainsi qu’ils se retrouvent prisonniers dans un trou dans les Cévennes à la fin d'une journée de rando avec des amis prout-prout, et que Billie va (nous) raconter l’histoire de sa vie à sa petite étoile, en attendant le matin que les secours arrivent.

Billie
photo de Boubou

 

Je dois reconnaître que l'espoir est toujours là, au fond de l'histoire remplie de gros mots et de bons sentiments : "L'oubli, le calme, le silence, les dessins du lichen, le chant des oiseaux, le vent qui secouait les chaînes rouillées et tout ça, ça m'a fait tellement de bien aussi... Ca me rappelait la petite Billie qui ne couchait pas encore à tour de bras et qui voulait ressembler à une fille beaucoup plus noble qu'elle... Ce me rappelait un moment de ma vie où j'apprenais par coeur et facilement des sentiments qui étaient beaux et qui me faisaient croire que j'avais du potentiel pour la suite." (page 121)

 

Je fais partie de "ceux qui critiquent ce livre car je n’ai pas du tout apprécié ce chef-d’œuvre d’émancipation, de toutes les émancipations, à commencer par celle du langage, de la forme, où l’auteur se donne toutes les permissions, y compris celle du ridicule et de l’incompréhension". J'ai préféré reprendre l'avis de Arnaud Viviant car je risquais de me laisser emporter par mon indignation au sujet de ce style relâché et vulgaire voulu délibérément par Anna Gavalda.

Je suis restée imperméable à l’histoire, juste à cause de l’écriture.

C’est le premier roman que je lis de cette "Femme de lettres", Professeur de français -il est inutile de la présenter, tout le monde en parle assez-. Je lirai un 2e (Ensemble c'est tout me conseille MTG) pour effacer ma mauvaise opinion. Mais je garderai le livre puisque c’est Valentyne qui me l’a offert si gentiment et qui a mis plus de 20 jours à me parvenir en janvier avec un adorable mini bonnet à pompon !

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Commentaires
S
J'aime beaucoup ce qu'écrit cette femme, mais je n'ai pas lu celui-là. Pas encore ! J'avoue que la couvertureaurait tendance à me faire passer mon chemin. <br /> <br /> Lis les recueils de nouvelles, elles ont très belles, et "Ensemble c'est tout" est un très beau roman qui fait juste du bien.
S
Coucou Soène<br /> <br /> Je ne l'ai pas lu... ma PAL déborde, et mes envies littéraires enflent. <br /> <br /> J'ai beaucoup de mal avec "le style relâché et vulgaire". <br /> <br /> Bon samedi !
F
Voilà qui diminue encore d'un cran le peu d'envie que j'ai de lire cet ouvrage. L'écriture est pour moi aussi importante que le récit quelque soit le type d'ouvrage. Moi qui lit beaucoup de polars, apprécie même là une tenue d'écriture, un style...Mais je lirai sans doute un jour un autre ouvrage de l'auteur que je n'ai pas encore découverte. Il y a tant à lire que je n'ai pas envie de me diriger d'office vers quelque chose qui risque fortement de me déplaire. Bonne soirée. Bises
S
Laurent, c'est bien de sortir de son style aussi :wink:<br /> <br /> Mais j'ai tellement de retard dans la lecture que je découvre, je découvre !<br /> <br /> Bonne semaine et bises de Lyon
L
Merci de donner ton avis sur ce livre que je ne connais pas. De toute façon, ce n'est pas le style de livre que je lis.<br /> <br /> <br /> <br /> Bises.
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