Dis, Printemps, quand reviendras-tu ?
timide ce Printemps 2012
les marques de l'hiver sont encore bien présentes
Comment saluer le Printemps en sortant des sentiers battus... Les 4 Saisons de Vivaldi se sont vite imposées car j'ai souvent vu mon père les écouter. Il fermait les yeux et, avec sa baguette imaginaire, dirigeait l'orchestre.
J'ai découvert, très récemment (sur le Net), qu'à chacun de ces 4 brefs concertos, correspondait un sonnet. J'en ai même découvert deux versions... Et aussi que cette musique avait été inspirée par des tableaux du peintre Marco Ricci.
Vivaldi a-t-il écrit lui-même ce sonnet (ou bien est-ce un collègue) ?... peu importe
Voici le Printemps,
que les oiseaux saluent d’un chant joyeux.
Et les fontaines, au souffle des zéphyrs,
jaillissent en un doux murmure.
Ils viennent, couvrant l’air d’un manteau noir,
le tonnerre et l’éclair, messagers de l’orage.
Enfin, le calme revenu, les oisillons
reprennent leur chant mélodieux.
Et sur le pré fleuri et tendre,
au doux murmure du feuillage et des herbes,
dort le chevrier, son chien fidèle à ses pieds.
Au son festif de la musette
dansent les nymphes et les bergers,
sous le brillant firmament du Printemps.
et/ou
Le Printemps est venu, apportant la gaieté ;
Les oiseaux le saluent de leurs chants exaltés
Et les ruisseaux, qu’effleure un souffle de zéphyr,
Coulent à l’unisson leurs flots qu’on entend bruire.
Le ciel s’est recouvert d’une sombre voilette,
Le tonnerre et l’éclair annoncent la tempête.
Mais sitôt qu’ils s’apaisent, les oiseaux joyeux
Reprennent sans tarder leurs chants harmonieux.
Et dans la prairie ondulante, tout en fleurs,
Dont chaque feuille ou herbe chuinte en douceur,
Le pâtre dort, son chien fidèle à ses côtés.
Dans le pré, au son des musettes pastrales,
Nymphes et bergers saluent d’une bacchanale
L’arrivée du Printemps, l’éclat de sa beauté.
Les deux versions vont à ravir avec la musique de Vivaldi.
et enfin, ce poème que je dédie à Tatydany
que j'aimerais lire sur le petit tableau de la rue Claude Boyer
Poème de Yann Walcker
Le second V que j’ai trouvé changeait de ton
Changeait de ton,
Selon le temps et les saisons…
Le V de Vivaldi, celui du Vent et de ses Violons !
C’est le V de Venise,
Aux maisons rouges et roses et grises !
C’est le printemps des papillons,
C’est l’été jaune et vert,
L’automne orange et vermillon,
Qui meurt quand vient l’hiver…