"Une photo, quelques mots" avec Leiloona
cette semaine
une photo couleur sans personnage...
Have another cup. What else ? Impossible de ne pas penser à George, Jeanne, Antiblues et Nespresso ! Mais c'est une trop longue histoire pour en reparler là !
Où mène-t-il cet escalier ?... Il ne doit pas dater d'hier, avec sa rampe toute rouillée. Les marches en pierre ne sont pourant pas usées. Mais la pierre vieillit mieux que le fer.
Où est-il cet escalier ?... Au coeur d'un gros village, dans un quartier un peu déserté ?... Il n'a pas le charme des escaliers du côté de Montmartre et n'est pas éclairé par de jolis réverbères, n'est-ce pas Jean-Charles ?
Le petit café au pied de l'escalier doit avoir ses habitués : le matin, avant l'ouverture des bureaux, plus tard, les éboueurs qui viennent se réchauffer pendant leur pause, à midi, les retraités qui se retrouvent devant un ptit canon de blanc ou de rouge, juste avant les pressés qui avalent leur plat du jour/café, l'après-midi, les retraités qui reviennent taper une coinche jusqu'à l'heure de la fermeture, en tout début de soirée. Le cafetier en a parfois assez de cette routine et aimerait bien voir quelques touristes. Mais les touristes recherchent les terrasses, et en bas de l'escalier impossible d'installer quelques tables, à cause de la sécurité.
La nuit, quelques étudiants trainards ou quelques sans-abris s'approprient les premières marches pour boire une bière, en fumant une clope. Et tous les matins, le proprio du bistrot est obligé de mettre les cadavres des canettes dans la poubelle, derrière la grille. Parfois, il en a un peu marre de faire le travail des cantonniers.
A ce tableau, il manque forcément deux ou trois chats, perdus, abandonnés ou sauvages. Dans le grand seau, habituellement, le cafetier dépose les restes de nourriture du midi, à l'attention de ces visiteurs à quatre pattes plutôt affamés.
"Attention à la marche" dit soudain un vieux Monsieur à sa femme qui marche avec une canne. Trop tard... la dame avait le nez en l'air et elle vient de tomber... Derrière son comptoir, le cafetier a tout vu. Il compose le 18, le numéro qui sauve !
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