Nuits des Lumières 2011
1643. La peste faisait rage autour de Lyon. Les femmes prièrent la Vierge et les Echevins firent le Vœu de lui rendre hommage, chaque 8 septembre, si Lyon était épargnée par cette terrible maladie.
La ville fut épargnée. Les Lyonnais construisirent la basilique de Fourvière. Le 8 septembre 1852, l’immense statue dorée de la Vierge, sculptée par le Lyonnais Fabisch, devait être inaugurée. Cette cérémonie fut reportée au 8 décembre à cause d’une crue de la Saône. Les Lyonnais descendirent dans les rues faire la fête, après avoir déposé des bougies sur leurs fenêtres.
avec la mise en scène "I love clouds" de Jacques Rival
Depuis 1989, cette fête religieuse a pris un caractère plus commercial, avec un budget pour 2 011 d’environ 2,5 millions d’euros, et s’est transformée en événement international, avec près de 4 millions de visiteurs attendus.
Comme pour le Festival de Venise, les Lyonnais craignent un peu cet envahissement, mais ne rechignent pas cependant à déambuler et à faire la queue pour admirer les principaux sites mis en lumière.
Cette année, la grande roue de Lyon ne sera pas habillée de son écran géant, laissant la vedette à la statue de Louis XIV entourée des gros ballons multicolores de Jacques Rival qui s’élèveront tout autour, comme des nuages.
Au Parc dela Tête d’Or, la forêt des marcels fera place à un monde à rêver peuplé de centaines de sculptures en résille de fer illuminées, tout au long d’un parcours en son et lumière, à la recherche de la «Tête d’Or».
Le jeu des «gros yeux» installés sur la place Louis Pradel, à côté de l’Opéra retiendra aussi toute mon attention !
Et puis, les classiques, l’Hôtel de Ville, les places des Terreaux et des Célestins, etc.
@ suivre